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Contrat de solutions compte sur les distributeurs

Mardi 2 décembre, à Paris, l'association Contrat de solutions a fait un état des lieux du déploiement de ses actions, sept ans après sa création.

Sept ans après son lancement, l’association Contrat de solutions confirme une évolution progressive et durable des pratiques et mise sur les coopératives et désormais les négoces pour diffuser plus largement les solutions alternatives.

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Sept ans après sa création, Contrat de solutions a présenté, mardi 2 décembre à Paris, un bilan d’étape de ses actions. L’association, qui réunit 44 partenaires du secteur agricole (dont La Coopération agricole et NégoA), porte une ambition collective : « Construire et déployer des solutions concrètes de protection intégrée des cultures pour réduire l’usage et l’impact des produits phytopharmaceutiques, tout en préservant les pollinisateurs et la rentabilité des exploitations », a introduit Clotilde Bois-Marchand, directrice de l’association.

120 fiches solutions

À ce jour, Contrat de solutions comptabilise 120 fiches solutions, couvrant les différents leviers de la protection intégrée des cultures : création variétale, machinisme et robotique, solutions de biocontrôle, pratiques agronomiques, outils digitaux, etc.

Les plus récentes concernent la robotique pour la filière betterave, le choix et le réglage des buses, trois solutions de biocontrôle et l’utilisation de plantes compagnes en betterave. « D’autres fiches sont dans les tuyaux notamment sur l’agroéquipement et le biocontrôle. Le sol et les biostimulants sont également des sujets qui montent et auxquels nous allons nous intéresser », précise Clotilde Bois-Marchand. « Il y a un vrai enjeu autour du machinisme, de la robotique et du numérique. Ce sont des leviers que nous devons encore expérimenter et sur lesquels nous ne sommes pas encore allés complètement », ajoute Hervé Lapie, président de Contrat de solutions.

« Rassurer les agriculteurs »

Pour diffuser ces initiatives sur le terrain, l’association s’appuie sur plusieurs leviers dont les outils pédagogiques et les journées multipartenaires et intergénérationnelles. Près de 4 300 élèves ont d’ailleurs été déjà sensibilisés. Mais un acteur reste clé : la distribution agricole.

« Aujourd’hui, 21 coopératives sont engagées sur la protection des cultures et plus récemment, sur le volet des pollinisateurs », se réjouit Clotilde Bois-Marchand. La coopérative Cérèsia, pionnière, a intégré dès 2021 le logo Contrat de solutions dans son guide de protection raisonnée. « Beaucoup de solutions alternatives existaient déjà chez nous : variétés résistantes, produits de biocontrôle, OAD, protection des utilisateurs… L’objectif était de rassurer les agriculteurs sur la faisabilité de celles-ci par la force du collectif et de montrer que leurs efforts s’inscrivent dans un mouvement national », explique Frédéric Adam, responsable des solutions agricoles. L’intégralité des fiches est accessible sur l’extranet de la coopérative.

Les négoces entrent dans la danse

Et depuis cette année, les négoces agricoles ont rejoint le mouvement avec « environ 20 % d’entre eux qui sont engagés dans la dynamique Contrat de solutions », estime la directrice.

« NégoA nous a sollicités pour redynamiser les journées « incubateur CEPP », nous avons donc pu être visibles auprès des négoces présents. À savoir que plus de 70 % de nos fiches solutions entrent dans le dispositif des CEPP, souligne Clotilde Bois-Marchand. Les négoces ont leurs sites web, leurs propres journées techniques : ce sont également des relais essentiels pour accélérer le déploiement des solutions alternatives. »

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